Et Maryse Choisy n’est autre qu’Alfred Jarry, parbleu !

Dans la seconde lettre de cet ouvrage des éditions du Fourneau, Christian Soulignac, répondant à Noël Arnaud, livre une fabuleuse découverte :

Revenons un moment à Machard… et à Raymonde.
Vous en arrivez, fort justement, à la conclusion que la dame n’est, elle aussi, rien de plus qu’une émanation de Jarry et vous reprenez mon énumération des titres de sa fabrique. A la lecture de votre lettre sous ce nouvel éclairage, l’un des titres me sauta aux yeux : Un mois chez les cochons. Comment alors, femme pour femme, ne pas faire le rapprochement avec celle qui écrivit : Un mois chez les hommes, Un mois chez les filles, Un mois chez les députés, qui annonçait dans les à paraître du premier de ces titres, Un mois chez les bêtes et Mon amant Casanova.
Casanova, on y revient ! Cette femme écrivain, vous l’avez reconnue, bien sûr, il s’agit de Maryse Choisy. Et Maryse Choisy n’est autre que Jarry, parbleu ! Dès lors, beaucoup d’autres choses s’expliquent. Notamment le fait que Maryse Choisy ait pu passer un mois sur le Mont Athos (sujet de son Un mois chez les hommes) qui est strictement interdit à tout ce qui est du genre féminin. […]

 

Noël Arnaud, Lettre à l’auteur de Alfred Jarry, biographie 1906-1962, pouvant servir à cette dernière de complément, éditions du Fourneau, collection « la Marguerite » (n° 9 bis), 1995, pp. 16-17.

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