Mille et une mains, par Vittorio Guerriero

Dans une revue italienne de décembre 1928, Noi et il mondo, paraît un long article sur Maryse Choisy et sa pratique chirologique (voir son essai paru l’année précédente, La Chirologie, et sa rubrique « Ce que disent leurs mains » dans L’Intransigeant).
Maryse évoque l’auteur dans ses mémoires, comme étant le journaliste italien qui l’aurait aidée à pénétrer au sein du mont Athos. C’est également lui qui se cache derrière le personnage nommé Lucio dans Le Vache à l’âme, concurrent de Jean Thénard (Joseph Delteil) ; c’était donc, durant les amours delteilliennes de Maryse, un autre amant.
Vittorio Guerriero (1898-1954) était alors correspondant parisien pour plusieurs revues italiennes. Il était également traducteur, essentiellement de pièces et romans humoristiques (Cami, Eugène Labiche, Tristan Bernard, Georges de La Fouchardière, etc.) et de nombreuses nouvelles pour la revue Le Grandi Firme, de Pitigrilli. Enfin, il a écrit, dans ces années 1920, plusieurs romans humoristiques et érotiques, dans un style rappelant celui de Pitigrilli et aux titres curieux : Le novelle di tutti i peccati [Histoires de tous les péchés], 1920 ; Le bambole pericolose [Les Poupées dangereuses], 1921 ; La suprema perversità [La Perversité suprême], 1921 ; I giocattoli ossigenati [Les Jouets oxygénés], 1922 ; Cento chili d’amore [Cent kilogs d’amour], 1929. Avec Maurice Dekobra, il est l’auteur de Le Rire dans le soleil : les humoristes italiens, 1927.
En cette fin d’année 1928, Maryse annonçait le titre d’un futur livre écrit en collaboration avec Vittorio Guerriero : La Trente-septième Volupté, qui ne verra jamais le jour.

Voici donc cet article, « Mille e una mano », que Thierry Gillyboeuf a très aimablement traduit pour nous – qu’il en soit remercié.

MILLE ET UNE MAINS

À force de ne croire en rien, les personnes émancipées d’aujourd’hui ont fini, petit à petit, par croire à tout et les cœurs du type 1928-1929 ont cent fois plus foi dans les tarots crasseux de la cartomancienne dont la porte est toujours ouverte que dans les théorèmes de Kant ou dans les infinis de Spinoza.
Dans l’attente d’un futur imminent où elle ne lira d’autres romans que les
films, l’humanité lit aujourd’hui, à cœur perdu, ces livres bizarres que sont les lignes de la main. Une chiromancienne chinoise dont le nom harmonieux est si affreusement monosyllabique que même en le mentionnant ici, il continuerait de rester invisible à l’œil nu, a proposé, il y a quelque temps, de lire également les lignes des pieds. Mais dieu sait pourquoi, la chose n’a pas réussi à avoir un pied dans la place.

L’écrivaine chiromancienne

Autrefois, c’était surtout des personnes qui ne savaient pas lire qui lisaient les lignes de la main, et précisément ces fameuses gitanes qui bourlinguaient sur les grandes routes poussiéreuses, dans les champs façonnés par les chants verts des grillons, et se laissaient caresser les cheveux par le peigne blond de la lumière de la lune et autres facéties lyriques de circonstance. Mais ces dernières années, les gitanes ont bel et bien songé à abandonner les grandes routes poussiéreuses etc. etc. et ont cru qu’il était plus pratique et plus approprié, allongées sur les coussins mous des sleepings de la littérature d’émigrer et élire domicile dans les vers des chansons avec double hoquet final, dans les nouvelles au goût de cacao et dans les deuxièmes actes des opérettes aux ritournelles entêtantes. Si bien qu’aujourd’hui, sur les grandes routes poussiéreuses etc. etc., il ne doit pratiquement plus y avoir d’authentiques et véritables gitanes.

La main de Marinetti

Mais à Paris, c’est une très belle dame aux grands yeux couleur des mille et une nuits qui lit les lignes de la main actuellement, avec un succès mondain et littéraire retentissant, qui non seulement sait lire, mais sait même écrire : la poétesse Maryse Choisy.
Ce qu’il y a de vraiment extraordinaire chez Maryse Choisy, ce n’est pas que, en sa qualité d’écrivain, elle sache lire ; le plus surprenant est que, en sa qualité d’écrivain, Maryse Choisy sache aussi écrire.
Descendante directe d’une famille française aristocratique dont les ancêtres tutoyaient Hugues Capet et dont le fondateur appelait Charlemagne en faisant
psst ! psst !, Maryse Choisy a démontré par son art que, contrairement à ce qu’ont affirmé 315 philosophes blonds, la science de la chiromancie ne se transmet pas de père en fils, comme la myopie, ou si vous préférez, comme l’acide urique.
La célébrité chirologique de Maryse Choisy est en réalité assez récente. En effet, Maryse Choisy a formulé sa première prophétie précisément le jour même et à l’heure même où l’aviateur Lindbergh effectua son fameux vol New York-Paris-sans-même-s’arrêter-une-minute-pour-prendre-un-café.
À ce que l’on raconte, Maryse Choisy a choisi, pour ses débuts chirologiques, un jour aussi mémorable, avant tout pour faire généreusement en sorte que l’humanité puisse se réjouir, le même jour, de deux grands événements historiques au lieu d’un seul, et ensuite, pour que les futurs écoliers, dans les écoles élémentaires du futur, puissent retenir facilement les deux dates, en faisant l’effort de n’en apprendre qu’une seule avec une remise de cinquante pour cent.

La photographie de Maryse Choisy

L’île réservée aux manchots

Pour donner une idée approximative des dimensions qu’a atteintes à Paris la célébrité de Maryse Choisy, il suffit de dire que, dans une étude très récente, un homme d’État américain a montré que, sous le ciel couleur souris de Paris et toutes les vingt-quatre heures, alors que la classique et fameuse question : “Quelle heure est-il ?” n’est prononcée que 3 719 814 fois, la grande question à la mode : “Vous êtes-vous fait lire les lignes de la main par Maryse Choisy ?” est prononcée 3 719 815 fois.
En résumé, Maryse Choisy bat
Quelle-heure-est-il ? d’un point. Si sa célébrité continue de s’étendre à cette vitesse vertigineuse, d’ici quelques mois au maximum, Maryse Choisy aura réalisé ce qui est son grand rêve unique et magnifique : celui de battre, par la question qui fait référence à son art, les deux autres locutions qui, jusqu’à aujourd’hui, sont restées imbattables, à savoir : Bonjour et Comment ça va ?
Maryse Choisy finira sans aucun doute par les battre elles aussi. Et puis, auréolée de gloire, elle vendra sa loupe à un entomologiste blond, fondera en Papouasie Orientale une Île réservée aux Manchots et ainsi, assurée que les habitants de l’île l’empêcheront de donner libre cours aux éventuelles nostalgies pour son ancienne profession, Maryse Choisy se consacrera exclusivement à la création de pyjamas uniquement destinés aux femmes.

Les mille et une mains

Entre les nombreux romans qu’elle a écrits et parmi ceux encore plus nombreux qu’elle a vécus, Maryse Choisy a lu toutes les mains célèbres du monde. Pulpe des doigts de monarques, phalanges digitales de célèbres banquiers, monts de Vénus de célébrissimes poètes, collines de Mercure d’hommes politiques, tout ce qui peut, en fait de mains, exister de célèbre dans le monde est passé, passe ou passera sous cette terrible fourche caudine qu’est la loupe de Maryse Choisy.
Dans son salon, sur les murs duquel sourient, à la manière de terribles sphynx, des pancartes affichant les aphorismes les plus terribles jamais écrits. (
Les lèvres peuvent mentir, pas les mains. – La grande différence entre le tramway et l’homme est que le premier a toujours une tête de ligne, tandis que le second a toujours une ligne de tête – etc., etc.), toutes les célébrités de notre temps sont allées montrer les paumes de leurs mains lavées exprès pour la circonstance avec double dose de savon.

Maryse Choisy exécutée au crayon par le peintre japonais Foujita

Entre autres, deux Italiens dont le nom est aussi connu et populaire en France que le premier vers de la Marseillaise : Marinetti et Pirandello.
L’examen chirologique de la main avec laquelle le général du futurisme inventa les mots en liberté, a offert à Maryse Choisy des surprises spectaculaires.
Voici, textuellement, le verdict de la poétesse chiromancienne :

Qui aurait pensé que le Marsien Solarien qu’est effectivement M. Marinetti, pût avoir une ligne de cœur aussi mouvementée, décelant une sensibilité profonde et subtile ? Qui aurait pensé que le Maître du Futurisme, dont on se rappelle le complet mépris de la femme exprimé dans ses fameux manifestes, fût au fond un sentimental et un ardent qui croit à l’amour-passion et que le beau sexe ne laisse point indifférent ?
M. Marinetti m’a assuré que cette fois encore j’avais deviné juste, mais ajouta-t-il : – Que voulez-vous ? La légende est toujours plus tenace que la réalité. Je passe tellement pour un cynique qu’on ne vous croira pas quand vous direz la vérité.
Cette main naturellement synthétique, volontaire, orgueilleuse, susceptible d’une vitalité intense, d’une indépendance qui ne supporte d’autre discipline que celle de sa propre raison, d’une force nerveuse puissante et bien équilibrée, est divisée entre un besoin d’activité infinie et un besoin de contemplation. Au point de vue esthétique, elle est admirablement douée, en ce qu’elle montre les mêmes propensions pour la musique et la sculpture que pour la poésie. Si M. Marinetti a opté pour cette dernière, c’est parce que la littérature est peut-être le seul art qui puisse satisfaire à la fois et l’action et la rêvée.
La passion y est de l’espèce galopante et le courage moral et physique atteint la témérité. Cependant l’intelligence freine toujours à temps. De plus on remarque dans la Saturnienne, à partir de 45 ans, une lente évolution de principes vers la modération. Mais la rapidité intuitive et volitive légèrement tempérée par un cynisme acquis et superficiel demeure le leitmotiv de cette main d’une richesse passionnelle éblouissante.

Écoutez à présent celui que la main de Luigi Pirandello a inspiré à Maryse Choisy.

La main noueuse et philosophique de M. Pirandello n’est pas une main. Ce sont trente-six mains stylisées et synthétisées en une seule. Il porte en lui mille êtres, mille vérités, mille tendances, mille nostalgies, mille virtualités qui s’entrechoquent, se combattent, se complètent et s’amalgament. Comment décrire sa ligne de tête avec ses ramifications multiples et qui dénote une intelligence souple et subtile, si souple et si subtile qu’elle sympathise avec les théories les plus contradictoires, incarne les personnages les plus divers et adopte si naturellement la couleur de tous les esprits qu’il lui devient impossible, au milieu de son envol illimité, de s’enfermer dans les limites étroites d’une opinion.
Comment décrire sa ligne de cœur symptomatique d’une sensibilité qui vibre au stimulus le plus infinitésimal, qui compatit avec toutes les misères, qui s’affole de la moindre parole désagréable, qui traverse les volcans sans se brûler, qui frise avec curiosité la folie, qui freine toujours à temps avec un bon sens parfait et une juste évaluation des proportions, et qui, cependant, par delà les susceptibilités, les douleurs et les joies, par delà le bien et le mal, demeure avant tout spectaculaire. Une véritable sensibilité de philosophe et de critique, critique même quelquefois aux dépens du talent créateur.
Comment décrire surtout son pouce, long et fort, et néanmoins aux articulations si flexibles, qu’il parait dépourvu d’ossature, ce pouce qui connaît la grande route et tous les petits sentiers de la volonté réalisatrice, de la plus puissante des volontés diplomatiques et de la plus psychologique aussi ; ce pouce qui n’ignore aucune faiblesse ni aucune arme de son adversaire ?
Qu’on ajoute à cela les germes de toutes les vertus et de tous les défauts, des conflits intimes entre l’activité et la rêverie, entre le scepticisme et la mysticité, une grande prodigalité, une flamme intérieure intense, une énergie calme, et l’on aura peut-être quelque idée de cette main éclectique où toutes les propensions infinies et contradictoires se trouvent dominées par le sens critique et spectaculaire.

De la même façon, Maryse Choisy a lu toutes les autres mains célèbres du monde et a découvert les choses les plus époustouflantes. Entre autres, une tendance au vol de violons dans la main du Président de la République française, des traces d’avarice dans celle du Kaiser, une passion violente pour le tango argentin dans celle de Bernard Shaw et ainsi de suite.
Devant ses yeux chiromanciens, les hommes célèbres lui sont apparus en filigrane. Autrement dit tels qu’ils sont, et non uniquement tels qu’ils semblent être. Dans le pyjama de soie transparente de la réalité et non dans le pardessus croisé de l’apparence.
Il n’y a qu’avec Pirandello que la consultation chirologique de Maryse Choisy a connu une once de déception.
Sûr de ce que Maryse Choisy avait dit de sa main –
il peut traverser les volcans sans se brûler – Luigi Pirandello a voulu, un jour, se hasarder à passer ses doigts d’écrivain célèbre sur la flamme violette du réchaud à alcool qui, d’ordinaire, lui sert à préparer ses œufs à la coque.
Malgré la prophétie, Pirandello s’est brûlé la main. L’impressionnant phénomène a trouvé une explication quelque temps plus tard. Maryse Choisy, qui n’est guère physionomiste, avait confondu Luigi Pirandello avec Muzio Scevola.

La déception du Raiak

Il y a deux ans, éperdument séduit par une photographie de Maryse Choisy que L’écho du Baloutchistan avait publiée en première page, le rajah de Brahmapoutre et des environs décida ni une ni deux de quitter son pays natal et de se rendre en Europe pour embrasser dévotement les célèbres pantoufles de soie rouge à tempérament que Maryse Choisy porte aux pieds durant ses consultations.
Le soir même de sa décision, le rajah porta sa couronne au Mont de Piété du Brahmapoutre, mit dans sa valise deux paires de slips, un livre de Tagore et trois paires de caleçons, et partit pour Paris.
Une fois en présence de Maryse Choisy, il lui tendit sa main. La poétesse chiromancienne, après une heure et quart de lecture attentive, rendit la main, en s’exclamant en parfait baloutchistanais du nord :
“Mhrssztrh !”
Ce qui signifie exactement : “Vous possédez une intelligence à peine suffisante pour répondre
allo ! au téléphone”.
Nullement bouleversé par cette interprétation si pessimiste de sa matière grise, le rajah répondit :
– Et maintenant, c’est moi qui vais avoir l’honneur de vous demander votre main, et pour toute la vie !
Maryse Choisy est d’un naturel gentil comme un distributeur automatique qui fonctionne et donna sa main au rajah. Mais, conséquence fâcheuse de la distraction dont Maryse Choisy souffre depuis le jour de sa naissance, elle la lui donna sur le visage.
Depuis ce jour-là, le rajah sourit avec sept dents en or et, entre autres choses, il n’est même plus rajah puisque, l’échéance étant arrivée à son terme, le Mont de Piété du Brahmapoutre a vendu la couronne aux enchères publiques. Alors, fou de douleur de ne pas avoir pu épouser Maryse Choisy et d’avoir perdu sa couronne, le rajah enflammé et malheureux s’est teint les cheveux en vert, a changé de sexe dans les vingt-quatre heures qui ont suivi et s’est engagé comme
girl anglaise dans un théâtre de Budapest.
De son côté, pour éviter d’être confrontée à de nouveaux incidents fâcheux, Maryse Choisy n’envoie plus sa photographie aux journaux. Quand une revue lui demande son portrait, elle envoie soit celle de sa concierge, soit celle de Poincaré, soit celle de sa meilleure amie. Mais pour
Noi e il mundo, Maryse Choisy a voulu faire une exception et la photographie que nous publions est effectivement celle de Maryse Choisy en chair et en os, en muscles, en cartilage et autres accessoires.

La main de Pirandello

Une méthode dangereuse

Cependant, force est de reconnaître que Maryse Choisy a également connu des échecs professionnels, dont l’un fut vraiment retentissant. En effet, son célèbre Horoscope-astrologique-à-l’envers a été, commercialement parlant, un véritable fiasco.
Comme chacun sait, toute chiromancienne qui se respecte sait déduire d’une simple date de naissance tout l’avenir et tout le destin de la personne née ce jour-là.
Après environ six années d’étude nocturne, Maryse Choisy est néanmoins parvenue à trouver une méthode infaillible pour exécuter l’opération astrologique exactement en sens inverse, autrement dit déduire de la destinée et de l’avenir d’une personne la date de naissance de cette dernière.
La première cliente sur laquelle Maryse Choisy a essayé son horoscope-astrologique-à-l’envers fut, hélas ! la célèbre diva Mistinguett, la vedette désormais historique du Moulin Rouge de Paris qui, comme chacun sait, affirme depuis une vingtaine d’années n’avoir que trente-neuf ans, mais que comme elle vient juste de les avoir, on est en droit de considérer que ces 39 n’en sont que trente-huit.
Maryse Choisy commença à lire l’avenir de la diva dans les lignes de sa main. Lecture facile et sans trop de surprises.
– Vous continuerez d’être encore, pendant quelques années, l’asthme le plus intéressant du théâtre français et de chanter chaque soir, pendant quelques années encore, chaque soir, en portant deux ou trois tenues avec des plumes.
La diva était fort satisfaite, quand Maryse Choisy passa perfidemment à l’application de sa contre-méthode. Après quelques minutes de calcul, la date de naissance de Mistinguett prit forme en termes d’arithmétique et de vocabulaire sur le fard couleur sang de martyr dont Maryse Choisy se sert comme lèvres : 11 octobre 1815.
Mistinguett s’évanouit. Pour lui faire reprendre ses esprits, il a fallu montrer à Mistinguett la date de naissance de Jackie Coogan, en lui faisant croire que c’était en réalité la sienne. Depuis ce jour et depuis cet échec, Maryse Choisy a prudemment renoncé à utiliser son horoscope-astrologique-à-l’envers.

La dernière tentative

Maryse Choisy adore l’Italie. Elle l’adore a tel point qu’elle a décidé récemment de faire une chose pour laquelle les Français éprouvent classiquement une aversion instinctive : apprendre l’italien.
En quinze mois d’étude acharnée, Maryse Choisy a déjà appris à dire
dans un italien parfait, sans pratiquement faire d’erreur. À présent, il y a trois mois qu’elle apprend à dire no. Elle n’y est pas encore parvenue, mais elle y arrivera sans doute, parce qu’elle a beaucoup d’esprit.
Pour ma part, je suis parvenu à découvrir que l’amour de Maryse Choisy pour notre idiome n’est pas totalement désintéressé. Elle étudie l’italien parce que, en connaissant notre idiome, il lui sera possible de magnifiquement parachever son expérience professionnelle de A jusqu’à Z. En effet, sitôt qu’elle connaîtra bien l’italien, Maryse Choisy se rendra dans notre pays pour lire
La mano del defunto [La main du défunt] de Carolina Invernizio.
Une fois qu’elle l’aura lue, et seulement alors, Maryse Choisy pourra affirmer de façon officielle qu’elle a vraiment lu toutes les mains du monde.

Vittorio Guerriero

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