1942 : Le Portrait de Juliette Delmet, roman

Publié en 1942 aux Éditions Jean-Renard.
196 pages..

 

Le livre et la critique :

  • ?, « A la vitrine du libraire », in Le Journal, 25 août 1942, p. 4 :

Troublé par des monitions un peu mystérieuses et les métamorphoses hallucinantes du portrait de sa femme qu’il s’est décidé à exécuter, le peintre Delmet soupçonne sa femme de l’avoir trahi. Où ? Quand ? Comment ? Ce fut avant le mariage et dans des circonstances qui absolvent à peu près totalement la coupable. Mais, avant de connaître la vérité, par quels tourments passe ce mari aimant !
Mme Maryse Choisy l’explique avec beaucoup d’allant. Dommage qu’en la suivant on se heurte à quelques obstacles du genre de celui-ci : « Leur amour est comme une pierre volcanique qui, poussée par une force de gravitation perpétuelle, serait retenue au bord de l’abîme, en vertu d’un miracle, et qui brûlerait de sa vitesse intérieure sans se désagréger ni se dissoudre. »
Rudes amours et style rocailleux, en quelque sorte.

  • Joseph Brandicourt in Fiches bibliographiques du Centre d’études de recherches de science religieuse, avril 1943 :

Le talent de Maryse Choisy est divers. Journaliste, ses chroniques et ses reportages, touchant aux sujets les plus variés, sont écrits d’une plume originale et primesautière. Mais Maryse Choisy, à ses heures, n’hésite pas à aborder les grands problèmes de l’éducation des enfants. Enfin, pour laisser reposer sa plume, elle saisit palette et pinceaux et brosse des portraits et des paysages mieux qu’en amateur.
Dans le nouveau roman que Maryse Choisy vient de publier, Portrait de Juliette Delmet, on trouve réunis ses dons variés. C’est une histoire à la fois policière et romanesque, qui se déroule dans un milieu d’artistes. Une leçon morale s’en dégage, de la manière la plus naturelle ; des thèses neuves et hardies sur l’amour paternel ne seront pas sans surprendre quelques lecteurs. Tous trouveront dans ces pages alertes et colorées une saine distraction.