Chronologie

Cette chronologie de la vie de Maryse Choisy s’éloigne sensiblement de ce qu’elle-même a raconté dans ses mémoires, où se trouve beaucoup d’affabulation. Je travaille actuellement à la rédaction d’une biographie.

Grégory Haleux

1896 — Naissance de Maria Chosidow (variantes : Chosidov, Chosidoff) à Poltava (Ukraine), d’Israël Chosidow (1865-1943) et Rebecca Slutzki (1869-1942).

1900-1901 — Après la faillite de son débit de vin de Poltava, Israël Chosidow se réfugie avec sa famille à Berlin puis s’installe en août 1901 à Anvers, où il se fait marchand de savon.

1905-1911 — Scolarité à l’École de demoiselles de la Longue rue d’Argile à Anvers, de la Troisième à la Huitième année. Elle y remporte le plus régulièrement de nombreux premiers prix.

1912 — Étudie à l’Institut supérieur pour demoiselles de la Longue rue de l’Hôpital, Anvers.

1914 — En novembre, Maria Chosidow fait partie des Belges réfugiés au Royaume Uni. Il est possible, comme Maryse Choisy l’a prétendu, qu’elle étudie alors à Girton College ou Bedales School, mais nulle trace de son passage ne se trouve dans les archives.

1915 — En septembre, obtient son Matriculation (baccalauréat). En octobre, elle entre au King’s College for Women.

1916 — Mars : Joue dans deux pièces de théâtre à King’s College, et dit de vieilles chansons françaises.

1918 — Obtient le Bachelor of Arts (équivalent de la licence), mention Philosophie, et s’inscrit en Master of Arts, mention Philosophie, toujours à King’s College, avec pour sujet de thèse : « The Place of Art in the Development of the Mental Life » (La place de l’art dans le développement de la vie mentale). Lors de son inscription, son adresse est, dans le quartier de Notting Hill, celle de son père Israël Chosidov : 114, Elgin Crescent, w 11.

1919 — Entre à l’Aristotelian Society.
19 décembre : Se marie avec Smerka Zarchi, médecin et diplomate ukrainien et président de la délégation ukrainienne à la conférence de la paix à Versailles.
Responsable, avec Regina Miriam Bloch, du livret utilisé par le Chœur national ukrainien pendant son séjour à Londres.

1920 — Devient secrétaire générale du Conseil national des femmes ukrainiennes, affilié au Conseil international des femmes.
Mars : un dîner du Lyceum Club est donné en l’honneur de Madame Zarchi, qui présente des chants et danses folkloriques ukrainiens.
Interviewée par la Westminster Gazette, Madame Zarchi parle de la situation des femmes ukrainiennes.
Septembre : représente l’Ukraine aux sessions quinquennales du Conseil international des femmes, à Christiana (Norvège).
« Ukrainian Women, a feminine utopia »
Novembre : parution, dans The Vote, organe de la Women’s Freedom League, de son article « A travail égal, salaire égal. Femmes ukrainiennes. »
Réalise son premier reportage en immersion à Petrograd et Moscou, déguisée en femme du peuple, rendant compte du bolchevisme comme d’un danger.
L’Aristotelan Society lui donne pour adresse : 20, rue Chalgren, Paris, XVIe.

1921 — Novembre : préside une soirée du Delphic Club, club rassemblant hommes et femmes intéressés par l’occultisme.
Décembre : préside un « Dîner caucasien » au Lyceum Club, avec danses et chants folkloriques.
Une série d’articles la présente comme collectionneuse d’art religieux oriental ancien, artiste et romancière, préparant une exposition de photographies.

1922 — Mort de la comtesse de Brémont, dont Maryse prétendait qu’elle l’avait élevée.
Quelque temps avant, Maryse aurait, sur un coup de tête, pris l’Orient-Express jusqu’à Vienne pour se faire analyser par Freud qui lui aurait appris brutalement qu’elle était une enfant illégitime (on ne peut que mettre en doute ce souvenir très tardif de Maryse, plus de trente ans après…).

1923 — Deux de ses études sont lues à la Société Internationale de Philologie, Sciences et Beaux-Arts de Londres : le 5 février, « Superstitions, vrai et faux » et, le 1er juin, « L’Occultisme, le pour et le contre ».
Juin : parle de l’Ukraine lors d’un « at homes » de Maria Gordon.

1924 — Mai : participe au cinquième Congrès International de Philosophie commémorant le septième centenaire de l’Université de Naples. Son intervention porte le titre « La création mentale avec référence spéciale à la création artistique ». Les Actes du Congrès lui donne pour adresse : 7, Adam Street Adelphi, London W.C. 2.
Elle part pour la première fois en Inde, à Bénarès, où elle aurait été envoyée comme chargée de cours en psychologie expérimentale. Elle aurait rencontré Rabindranath Tagore dans le Bengale. C’est là qu’elle aurait été initiée à la danse et aux yogas.
Décembre : parution, aux Editeurs associés, de Presque, quasi-roman.

1925 — Avril : commence à collaborer à la Tribune Libre des Femmes, à Paris, avec notamment une conférence-débat sur « La suggestion, les femmes et l’amour »
Juillet : commence, à L’Intransigeant, sa rubrique « Ce que disent leurs mains » ; est annoncé à paraître un traité de chirologie.
Octobre : parution, en Allemagne, d’un article sur « Balzac, une révision de sa signification ».
Son mari, le docteur Smerka Zarchi, est soupçonné, après la mort de Rita North, d’avoir pratiqué un avortement illégal ayant provoqué une septicémie. Interrogé, il est amené à déclarer qu’il ne vit pas avec sa femme, mais avec sa gouvernante-secrétaire devenue sa maîtresse. Ces révélations sont étalées dans la presse.
Commence à collaborer au Club du Faubourg.
Elle fréquente le salon du Mercure de France où elle amène son serpent. Amitié particulière avec Rachilde. Grande amitié avec Jules de Gaultier.

1926 — Préside, à Pau, une conférence de Jacques Dyssord sur Paul-Jean Toulet ; elle s’y présente comme d’origine basque.
Février : anime, à la Tribune Libre des Femmes, un grand débat sur « Les Paradis artificiels ».
Mai : spectacle-débat au Club du Faubourg sur « Ce que disent les mains ».
Juillet : parution, dans le Mercure de France, de « Les Données psychologiques de la Main ».
Août : commence, dans Eve, son enquête sur les « Superstitions et pratiques occultes », en collaboration avec Magdeleine de Gaye.
Novembre : parution, dans L’Intransigeant, de son article « Notre « Géné » ».

1927 — Janvier : conférence sur « Les Secrets de la Chirologie » à l’Université Populaire du Havre.
Février-mars : articles, dans L’Intransigeant : « Le retour au harem » et « Les femmes n’oublient pas ».
Mai : parution, chez Alcan, de La Chirologie, avec une préface de Jules de Gaultier.
Au Club du Faubourg, procès de son livre La Chirologie.
Participe à l’enquête internationale sur La Femme émancipée.
Juillet : articles de Joseph Delteil et Rachilde sur son livre La Chirologie.
Août : elle s’engage pour les vendanges en Touraine, puis en Catalogne.
Parution, dans L’Aventure, de deux articles sur son « Voyage au Pays rouge » de 1920.
Septembre : s’essaie, comme actrice, au cinéma, notamment dans une adaptation de La Madone des Sleepings.
Octobre : parution, dans L’Intransigeant, de deux articles sur son expérience de vendangeuse : « Les vendanges en Touraine » et « Mes vendanges au Languedoc ».
Lancement de son « Manifeste suridéaliste », suivi de son roman suridéaliste Mon cœur dans une formule.
Décembre : Au Club du Faubourg, procès de son livre Mon cœur dans une formule.

1928 — Février : présente au salon d’Aurel pour parler de Claire et Ivan Goll.
Mai : parution, chez Montaigne, collection du « Gay Savoir », d’Un mois chez les filles.
Conférence, au Club du Faubourg, sur son reportage, avec procès de la prostitution.
Juin : Premier dîner des Suridéalistes à l’Association Paris-Amérique latine, présidé par Paul Morand.
Radiée du Lyceum Club.
Juillet : Divorce.
Octobre : Nouvelle conférence sur son reportage au Club du Faubourg.
Novembre : première femme initiée à Epopsis, loge du Temple du Droit Humain.
La presse annonce son prochain mariage avec Joseph Delteil, puis la parution de Delteil tout nu.
Rencontre Vittorio Guerriero.
Décembre : commence, à la Gazette de Paris, une rubrique intitulée « Célébrités sans pantoufles » qui ne comptera que « Une nuit avec Paul Morand » et « Rachilde ».
Annonce de plusieurs titres à venir : Mes amours avec…, Ma sœur Sapho, La Trente-septième volupté, La Confusion des langues.

1929 — Avril : nominée au prix Minerva, attribué à un manuscrit de roman féminin, pour un « roman intellectuel », le Mystère de la Société des Nations.
Déclare partir au Mont Athos, ce dont la presse rit.
Mai : tient une chronique au Merle.
La presse annonce que Maryse Choisy serait sur le point d’être refoulée de France et s’interroge sur sa nationalité. Pour se disculper, Maryse évoque son divorce anglais et l’expulsion de son ami Guerriero qui l’accompagnait en Grèce.
Dans Gringoire, article « Comment j’ai vu Trotsky ».
Juillet : dans Le Journal, parution en feuilleton de Voyage en Grèce.
Parution, aux Editions de France, d’Un mois chez les hommes.
Écrit dans La Psychologie et la Vie.
Septembre : dans Les Œuvres libres, parution de La Grande chose, nouvelle inédite.
Novembre : au Club du Faubourg, témoin au procès « La prostitution. Faut-il réglementer ou abolir la prostitution ? ».

1930 — Janvier : expose – aux côtés d’Andrée Sikorska, Sacha Guitry, André Billy, Bernard Grasset, Paul Valéry, Lucie Delarue-Mardrus, la Comtesse de Noailles – au « Salon des écrivains », quelques peintures représentant ses amis Delteil et Rachilde ainsi qu’un couvent grec.
Février : adaptation théâtrale d’Un mois chez les filles, début d’une tournée en province : Dijon, Bordeaux, Lyon, Nice. Maryse y tient le premier rôle et fait précéder la pièce d’une conférence sur le livre. La Société des Auteurs refuse que la pièce soit jouée à Paris car l’auteur n’est pas comédienne de profession.
Mars : parution de Delteil tout nu et de Le Vache à l’âme, en même temps que Les Chats de Paris, de Joseph Delteil.
Au Club du Faubourg, conférence « La Femme et l’amour. Le « Vache à l’âme », le mal du siècle ».
De juillet à novembre : interprète son sketch Un mois chez les hommes-filles dans la revue Parade du Nu du Concert Mayol.
Septembre : Un mois chez les filles est joué au Nouvel-Ambigu.
Novembre : parution, chez Montaigne, collection du « Gay Savoir », de L’Amour dans les prisons, reportage.
Décembre : Au Club du Faubourg, débat sur « L’amour en prison ».

1931 — Janvier : Jean-Charles Reynaud vient d’écrire un scénario dialogué, Un mois chez les films, dont il réserve l’interprétation à Maryse.
Un mois chez les filles est représenté à Oran, puis à Mostaganem.
Février : dans le jury de l’élection de Mademoiselle Paris, sous la présidence d’André de Fouquières.
Se fait remarquer au Bal anthropométrique donné par Georges Simenon au dancing de la Boule Blanche, à Montparnasse. Elle y gagne le concours de maquillage et de travestis, transformée en Peau-Rouge par le peintre Kissling.
Au gala de la Lanterne Magique consacré à la jeune fille moderne au cinéma, cause avant le spectacle de « La Jeune fille de 1931 », sous la présidence de Jean-Charles Reynaud.
Mars : prétendant que son appartement est hanté, déménage pour un hôtel de la Madeleine où vit également Edouard Herriot.
Papiers d’identité, de Paul Morand, porte en frontispice l’empreinte de sa main prise par Maryse Choisy.
La mère d’un forçat, qui s’était confié à Maryse pour son dernier reportage et mort depuis, réclame des droits d’auteur à Maryse.
Avril : représentation de la pièce de Maryse à Rennes.
Lors du grand gala des fauves à la ménagerie Gilbert Pezon, installée à la Foire aux Pains d’épices, Maryse passe quelques minutes dans la cage des panthères. Des lionceaux lui sont offerts à la terrasse d’un café des boulevards où elle assiste aussi à la présentation d’un chien-kangourou, d’un ours, d’un singe…
Juin : La répétition générale de son opérette La Princesse chez les filles au Théâtre de la Caricature est annulée à la dernière minute. Maryse et la direction du théâtre s’accusent mutuellement.
Juillet : parution de Le Tour du Cœur en 80 battements, essai de stratégie amoureuse.
Août-Septembre : dans Gringoire, parution en feuilleton d’Un mois dans une ménagerie foraine.
Durant l’été : sa secrétaire porte plainte contre Maryse pour rupture de contrat abusive.
Octobre : dans le jury du Championnat des plus jolis yeux de Paris.
Préside, dans les salons du Globe, un festival-concours des poupées et élection de la reine des poupées de Paris suivie d’un bal, au profit des « Gosses de Paris »
Novembre : milite au parti radical-socialiste, fait l’éloge d’Édouard Herriot, suit le Congrès du parti radical, salle Wagram et publie ses impressions dans La République.
Parution de Quand les bêtes sont amoureuses.
Intervient, au Club du Faubourg, en compagnie de sa lionne, sur « Les Hommes, les Bêtes et l’Amour ».
Décembre-février : parution en feuilletons de « Six mois au music-hall », dans le Sourire, et de « Un mois chez les financiers », dans Voilà.

1932 — Février : plusieurs journaux commencent à jaser sur la relation de Maryse et Edouard Herriot.
Procès intenté par la mère du forçat : celle-ci est déboutée.
Mars : écrit des articles sur la politique, notamment dans Voilà.
Avril : le 28 avril, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) naissance de sa fille Colette.
Mai : écrit un manifeste pour défendre son amie Marthe Hanau, arrêtée.
Dirige des débats au Mixte-Club, à Montmartre.
Juin : numéro spécial du Rire : Dames seules, texte de Maryse et dessins de Marcel Vertès.
Juillet : passe une nuit au commissariat de police pour détournements d’objets saisis par la justice dans son appartement (suite à la plainte de sa secrétaire pour rupture abusive de contrat).
Parution de Le Veau d’Or, roman-reportage.
Août : à la garden party du Polo Club de Deauville, présentation de chiens de luxe : Maryse y présente son chien Corydon.
Octobre : Maryse est la vedette de la soirée de réouverture du Club de la Huchette. Elle y parle sur le thème « Des Filles aux Financiers » puis est élue reine du bal-musette.
Novembre : préside le Concours des « plus beaux yeux de Paris », toujours au bénéfice des « Gosses de Paris ».
Au Club du Faubourg, Maryse intervient sur « Y a-t-il une bande noire internationale ? Faut-il « supprimer » tous les les financiers », avec procès du Veau d’or.
A l’Université populaire juive, Maryse institue, à propos de son livre Le Veau d’or, un débat sur « Littérature et finance. Les meilleurs financiers se trouvent-ils parmi les juifs ou bien parmi les jésuites ? Allons-nous vers un système financier soviétique ou vers Wall-Street ? »
De novembre à juillet 1933 : dans Fantasio, publication de « Une Huronne à la Chambre ».
De novembre 1932 à la fin de l’année 1933 : articles réguliers dans Le Sourire.

1933 — Janvier : Baptème de sa fille Colette, avec pour marraine Colette, l’écrivaine, et pour parrain André de Fouquières.
Commence à fréquenter le palais Bourbon.
Mars : au grand gala de la Nuit des Vedettes, au bénéfice du Comité des étudiants pour l’aide aux chômeurs, Maryse présente sur scène le programme.
Avril : dans le jury du concours du « sourire le plus photogénique ».
Juillet : dans La Vie Parisienne, publication en feuilleton de « La sexualité chez les fous ».
Août : parution de Don Juan de Paris.
Plusieurs poèmes dans le Sourire.
A Deauville, transforme le restaurant des Ambassadeurs en palais de justice pour la mise en accusation de Célimène et Don Juan ; sketch de Maryse et André Rivollet.
Dans Voilà, publication en feuilleton de « Carnet d’une femme de chambre 1933 ».
Septembre : annonce d’une adaptation cinématographique de Don Juan de Paris par Robert Tarcali.
Octobre : parution de Un mois chez les députés, reportage fantaisiste.
Décembre : présente à la proclamation du Prix Goncourt, décerné à André Malraux, où elle improvise un discours devant les caméras.

1934 — Février : le 6, elle est à l’intérieur de la Chambre des Députés.
Est opérée de l’appendicite.
Mars : parution de La Staviskose.
Avril : dans L’Intransigeant, publication en feuilleton de « Un an dans les geôles allemandes. Dimitroff a parlé ».
De mai à décembre : dans Noir et Blanc, chronique « Une femme à la chambre ».
Juin : à la kermesse foraine de la porte d’Auteuil, grande soirée de gala durant laquelle Maryse donne à manger aux fauves dans la cage centrale.
Août : dans Noir et Blanc, publication en feuilleton de « Une femme en U.R.S.S. ».
Octobre : Dans Les Œuvres libres, parution de Maman, roman inédit et complet.

1935 — Février : fonde un hebdomadaire des sciences occultes, Votre destin, qu’elle dirige jusqu’en mars 1935.
Avril : fonde un autre hebdomadaire d’occultisme, Votre bonheur.
Juin : adhère au comité d’amitié franco-soviétique.
Septembre : fonde, avec Maxime Clouzet et Roger Coulond, une société dénommée « Consolation », dont l’objet est la publication de journaux, revues, livres.
Octobre : fonde l’hebdomadaire des forces occultes Consolation, qu’elle dirige jusqu’au printemps 1937.
Novembre : conférences au Club de « Votre Bonheur ».
Assiste au procès de Stavisky.

1936 — Publication, aux éditions Baudinière, de La Staviskose, satire.
Publication, aux éditions Baudinière, de Le F :. Patouillard, satire : livre de reportage sur la franc-maçonnerie.
Janvier : fonde l’hebdomadaire satirique de la vie parisienne, littéraire, artistique, mondaine et politique C’est Paris.
De mars à juin : critique cinématographique dans La Volonté.
Avril : dans Les Œuvres libres, publication de Le Roi des rois, nouvelle inédite.
Parution de Le F∴ Patouillard, satire.
Mai : dans le jury de l’élection de la Vénus 1936.
Octobre : publication de Neuf mois.
De novembre à décembre : tournée en Afrique du Nord où elle donne une conférence : « Vice, amour, magnétisme » (à Tunis, Bône, Constantine, Alger, Rabat, Marrakech, Fès, Oran, Mostaganem, Blida).
Décembre : interprète à la radio d’Alger son sketch « Jeunes filles 1936 ».

1937 — Mars : collabore aux Hommes du Jour jusqu’à la veille de la guerre.
Septembre-octobre : « L’art d’être maman 1937 », chronique radiophonique sur Radio-Paris.
Décembre : parution, dans Les Œuvres libres, de Jeux, roman inédit et complet.

1938 — De janvier 1938 à la veille de la guerre, chronique théâtrale aux Hommes du Jour.
Emissions régulière à la radio de l’École supérieure des P.T.T., à radio Tour-Eiffel et Radio-Paris (sur l’éducation des enfants, reportages sur des sujets divers, interviews).
Février : collaboration courte au Défi avec la chronique « La Semaine de Maryse ».
D’avril à décembre : collabore à Eve, « la revue féminine idéale », notamment par une rubrique « L’Art d’être maman», signée Mary Cey.
Juin : dans un article des Hommes du Jour, Maryse se souvient de ses études à Cambridge.
Novembre : à la dixième matinée musicale et artistique de l’Union française des femmes seules, « L’Art d’être maman », par Maryse.

1939 — Février : rencontre Pierre Teilhard de Chardin par l’intermédiaire de Jean Coutrot.
Août : Suite à sa conversion, demande à son éditeur la mise au pilon de ses premiers reportages.
Dans le Journal, parution en feuilleton de « Le Cinéma, école de l’artificiel ».
Septembre : se marie avec le journaliste Maxime Clouzet, directeur de l’hebdomadaire Axes, rédacteur politique aux services parisiens de L’Éclaireur de l’Est et collaborateur de l’Agence Radio.
S’installe à Saint-Jean-de-Monts où elle prend la direction d’une institution secondaire et s’occupe de l’instruction de classes de la 6e à la 1ère, s’inspirant de la pédagogie montessorienne.

1940 — Mai : se replie à La Rochelle et revient à Paris, où elle s’installe rue Monsieur avec son mari et sa fille, jusqu’en 1954.
Deux articles dans La Liberté sur Georges Mandel et Paul Reynaud.
De septembre 1940 à septembre 1941 : dans Pour elle, rubrique « L’éducation des parents » puis « Votre enfant a grandi ».

1941 — De janvier à juillet : dans Le Matin, chronique « Ce que femme pense… ».
De février à avril : parution en feuilleton de Le Portrait de Juliette Delmet.
D’avril à juin : dans Paris-Midi, enquête-concours « Êtes-vous polis ? ».
Mai : parution de Savoir être maman, préfacé par le R.P. Poucel.
De mai 1941 à juin 1942 : dans Le Matin, articles sur la vie culturelle et religieuse.
Septembre : assiste au concert de Maurice Chevalier à Radio-Paris.
Octobre : parution d’Etapes d’amour, poèmes.
Novembre-décembre : deux articles dans Paris-Midi.
De novembre 1941 à août 1942 : collabore à L’Œuvre.
Décembre : assiste à la générale d’Orphée et son amour, de Jean Anouilh, au Vieux-Colombier.

1942 — Janvier : au siège de l’Association corporative des étudiants en droit, conférence sur « Voulez-vous être journaliste ? ».
De mars : collabore au Pays Libre.
Mai : publication de Fugues, poèmes.
A l’occasion de la Fête des mères, signe à la librairie de l’Ile-de-France son livre Savoir être maman, ainsi que Fugues.
Juin : parution de Le portrait de Juliette Delmet, aux éditions Jean-Renard.
Juin-juillet : dans Le Pays Libre, publication en feuilleton de sa nouvelle Lotissements en Paradis.
Juillet : mort de sa mère.
On annonce à paraître chez Jean Renard Ce que j’ai vu chez les anglophobes, de Maryse Choisy en même temps que La Finance juive et les trusts, de Henry Coston.
Août : dans Paris-Midi, article « En tournée sur la zone avec les Jeunes du Maréchal ».
Octobre : expose un paysage à la première exposition du Centre français de culture, présidé par Marcel Déat.
Novembre : assiste à la Messe des poètes à Saint-Louis d’Antin, église franciscaine.

1943 — Janvier : déportation de son père à Auschwitz.
Mars : Causerie organisée par la Ville de Paris et la Société des gens de lettres : « La littérature est-elle grandeur, enseignement ou passe-temps » par Maryse Choisy et Jean-Émile Bayard.
Avril : dans Paris-Midi, article « Les 3 S : Swing, Serpent, Satan ».
Mai : au deuxième salon d’Art religieux, Maryse expose un grand Christ.
Septembre : parution de Le Thé des Romanech, premier de la série « Les Atlantides ».
Décembre : écrit, aux éditions Alsatia, dans le Livre de raison 1944 : « Jeunesse de France ».
Parution chez Alsatia, de Contes pour ma fille… et pour les autres.

1944 — Fait une analyse avec René Laforgue, sans doute aux Chaberts.
Février : à l’École libre des sciences médicales, conférence de Maryse, « Les correspondances physiologiques dans la philosophie hindoue ».

1945 — Janvier : adhésion au projet de translation des cendres de Bergson au Panthéon
Durant l’été : accident à bord d’une jeep de la Division Leclerc ; est hospitalisée à l’hôpital Laënnec ; un temps dans le coma ; conserve durant deux ans une paralysie faciale et de la diplopie.
Décembre : expose à la Galerie Else Clausen.
Parution, aux Éditions Ariane, de Contes de fées, illustrés par l’auteur.

1946 — Juin : secrétaire de l’Union Universelle des Poètes et Ecrivains catholiques.
Novembre : fonde la revue Psyché, « Revue Internationale de Psychanalyse et des Sciences de l’Homme », grâce aux fonds de René Laforgue et de Bernard Steele. Directeur : Maxime Clouzet. Rédacteur en chef : Maryse Choisy-Clouzet.
Causerie « Mon aventure littéraire » à Culture et Loisirs.
Novembre : parution, aux Éditions de Flore, d’Amarella, roman.

1947 — Avril : dans la Revue Régionaliste des Pyrénées, parution d’un poème sur son enfance à « Saint-Jean de Luz ».
Conférence « La pensée religieuse de l’Inde ».
Mai : édite une brochure, Une révolution en pédagogie, par Adolphe Ferrière
Juin : création du Centre d’Etudes des Sciences de l’Homme dans le but d’organiser des conférences, des débats, des décades (prendre la suite des décades de Pontigny de Paul Desjardins) et des congrès internationaux. Maryse est trésorière, son mari président.
Edite une brochure, Mythe de l’organisation du monde chez les Dogons du Soudan, par Marcel Griaule.
Juin-Juillet : conférences dans les bureaux de Psyché, « Les relations des parents et des enfants », par Georges Mauco et « Sources de l’existentialisme », par Madeleine Davy
Octobre : organise une semaine d’études, à l’abbaye de Royaumont, consacrée au thème général « Le destin de l’homme collectif ».
31 décembre au 5 janvier : Journées d’études à Royaumont organisées par Psyché et le C.E.S.H. sur « Le sentiment de culpabilité ».

1948 — Parution, aux Éditions du Mont-Blanc, collection « Action et Pensée », de La Métaphysique des Yogas, avec un avant-propos de Paul Masson-Oursel.
Février : « Manifeste de l’École Archétypique », co-signé par Maryse, Samivel, Bocian, Virgile Lanfranco et Malespine
Avril : publication de trois livres aux éditions Psyché : L’Éveil de Psyché de Charles Baudouin, De l’inconscient à l’âme enfantine et L’Anneau de Polycrate – De la culpabilité collective, de Maryse Choisy
11-21 mai : assiste à Londres au Congrès international de psychologie médicale.
Septembre : autres brochures au catalogue des éditions Psyché : La question de l’homme fossile, de P. Teilhard de Chardin ; Descente du Troisième Verbe chez les Dogons du Soudan, de Marcel Griaule ; Hypothèse nouvelle concernant les réactions dites de jalousie à la naissance d’un puîné, de Dr Françoise Dolto-Marette et Le Psychisme des tuberculeux, de Dr Erich Stern.
8 au 16 septembre : Congrès international de Psycho-pédagogie organisé par Psyché et le C.E.S.H.
De septembre 1948 à avril 1949 : collabore à Constellation.
Fin 1948 : selon Maurice de Gandilhac, dans Le Siècle traversé : « Le fils Keyserling va promener Maryse Choisy à Vienne et l’accompagnera ensuite à Royaumont pour la semaine consacré à Psyché ».

1949 — Parution, aux Éditions du Mont-Blanc, collection « Action et Pensée », de Yogas et psychanalyse.
Janvier : Création d’un supplément à Psyché : un « Dictionnaire de Psychanalyse et de Psychotechnique », sous la direction de Maryse.
15 avril : le n°7 du Bulletin du groupe d’études de psychologie de l’Université de Paris s’en prend à l’irrationalisme et la pseudo-scientificité de Psyché et publie le compte rendu d’une conférence du docteur Serge Lebovici dénonçant les « erreurs » de la revue.
Maryse porte plainte en diffamation contre le groupe d’étudiants et Serge Lebovici, réclamant un million de dommages et intérêts. Daniel Lagache et Louis Le Guillant démissionnent du comité d’honneur de Psyché.
16-23 avril : Psyché organise un Congrès international des psychiatres, des psychothérapeutes analytiques et des psycho-pédagogues catholiques à l’abbaye bénédictine de Notre-Dame du Bec, Le Bec-Hellouin (Eure) : préside les débats sur les rapports de la psychanalyse et de la religion
A l’issue du Congrès, Maryse est élue secrétaire-trésorière du Comité organisateur permanent des congrès internationaux annuels de psychiatres, psychothérapeutes analytiques et psycho-pédagogues catholiques (président : R. P. Leycester King)
Mai-juin : reprise des conférences de Psyché et du C.E.S.H. à la salle de la Société d’Encouragement : « Le rôle de la régression en psychothérapie infantile », par Maud van der Spoel, « Découverte de l’homme affectif », par R. P. Louis Beirnaert et « Principes de la psychologie adlérienne (limites et possibilités) », par M. Sperberr.
22-27 août : assiste, à Genève, à la deuxième Assemblée mondiale pour la santé mentale.
7-9 septembre : intervient au Congrès mondial de l’Opinion publique à Paris.

1950 — Janvier : le procès, initialement fixé le 17 janvier 1950, est repoussé au 24 mars puis au 13 juin. Les avocats qui préparent la défense sont Maurice Garçon et Yvonne Netter.
Février : conférences de Psyché et du C.E.S.H. à la salle de la Société d’Encouragement : « Musique et poésie », par André Michel ; « La psychanalyse à l’usine », par Lucius J. Bora ; « Les concepts d’opérateur et de constructeur dans les sciences de l’homme », par Guy Palmade et « La naissance de la névrose chez le tout petit enfant », par Georges Mauco, avec projection du célèbre film du Dr René Spitz
Juin : Publication, à L’Arche, collection « Commentaires », de Qu’est-ce que la psychanalyse ? et Psychanalyse et catholicisme.
Juin : 17e chambre correctionnelle, procès de Maryse et Psyché contre le Dr Lebovici et le Bulletin du groupe d’études de Psychologie de l’Université de Paris, pour avoir exprimé quelques doutes sur la valeur scientifique de la revue et considérer celle-ci comme une entreprise de charlatanisme. Ce jour-là elle renonce aux poursuites en diffamation.
20 juillet : élue secrétaire-générale de l’Institut de Biopsychologie Individuelle et Sociale (I.B.I.S.) (président : Dr Logre)
29 juillet-7 août : 2e Congrès international des Psychiatres psychothérapeutes analytiques et Psycho-pédagogues catholiques à Notre-Dame du Châtelard, Francheville-le-Haut (Rhône), sur « La responsabilité morale à la lumière de la psychologie nouvelle » ; conférence de Maryse sur « La responsabilité morale dans la psychanalyse de Freud ».

1951 — Janvier : Dans le premier numéro de la revue La Raison, Cahiers de psychopathologie scientifique, de Wallon et Le Guillant, le Dr Jean Sanson s’en prend violemment à Psyché et Maryse Choisy, parlant de mystification, d’obscurantisme, de réaction et rappelant le passé occultiste de Maryse.

1952 — Second voyage en Inde. Ce voyage s’insère dans une mission scientifique : engagée dans une recherche psychosomatique sur les émotions, Maryse, équipée d’électrocardiographes et électroencéphalographes, étudie le métabolisme des yoguins en méditation. Durant ce voyage, elle rencontre Jawaharlal Nehru et Indira Gandhi.
Actes du IIe Congrès international de criminologie, tome III : Psychiatrie-Psychologie-Psychanalyse.
Avril : fiançailles de sa fille, Colette Clouzet, avec Frédéric Morgenthaler, neurologue psychanalyste.
De juin à septembre : sur radio National, « Enquête aux Indes » et « Retour des Indes ».
Août : dans Le Courrier du Maroc, articles « Escale à Koweit ».
Novembre : intervient dans une émission d’André Gillois, première chaîne, sur l’historique du sentiment amoureux « à tous les âges ».
Décembre : conférence « La spiritualité aux Indes ».

1953 — Avril : Ve Congrès catholique international de psychothérapie et de psychologie clinique, dont Maryse est la secrétaire générale.
Organise à Rome un congrès de psychothérapie catholique, au cours duquel Pie XII reçoit officiellement les psychanalystes pour la première fois. Audience privée avec le Saint Père, en compagnie de l’analyste lacanien Serge Leclaire et de Jacques Lacan.
Novembre 1953 : porte-parole du syndicat national des analystes, psychothérapeutes, médecins et auxiliaires, elle proteste, auprès du Prof. Heuyer, président de l’Académie de Médecine, qui avait fait une communication concernant l’exercice de la psychanalyse et ses excès.

1954 — S’installe rue Lauriston.
Avril : parution, chez Aubier-Editions Montaigne, de Le Scandale de l’amour.
Juillet : Publication, chez Aubier-Editions Montaigne, de Problèmes sexuels de l’adolescence.
Réception en l’honneur de Pierre Teilhard de Chardin par Psyché, réunissant Jacques Lacan et Louise Weiss.
Septembre : préside, à Innsbruck, avec le professeur Urban, un congrès international de psychologues psychiatres et théologiens qui ont choisi pour thème de leurs travaux « La psychologie du subconscient et la vocation religieuse ».
A l’automne, commencement du Ciné-Club de Psyché. Tous les quinze jours, une séance avait lieu dans la salle du Musée de l’Homme. Un orateur présentait la bande qui allait être projetée, puis, après la représentation, le public des « membres actifs » était admis à discuter.
Novembre : participe, par son article « Féminité et psychologie » à l’ouvrage collectif Conscience de la féminité, paraissant aux Editions Familiales de France.

1955 — Seconde analyse, avec Maurice Bouvet.
Janvier : Maryse tente d’entrer dans la Société psychanalytique de Paris.
Numéro spécial de Psyché sur Freud. Maryse y raconte ses « Souvenirs de mes visites à Freud ».
Publication, aux Éditions Tequi, de Le Chrétien devant la psychanalyse.

1956 — Les éditions de l’Arche engagent contre Maryse un procès en restitution d’acompte versé et en dommages intérêts, pour une commande d’un dictionnaire de psychanalyse jamais remis.

1957 — Parution, chez Hautefeuille (Caractères) et le Club des Amis de Maryse Choisy, de Le Serpent, deuxième de la série « Les Atlantides ».
Parution, chez Hautefeuille (Caractères) et le Club des Amis de Maryse Choisy, de Tes yeux m’ont vu, troisième de la série « Les Atlantides ».

1959 — Parution, aux Éditions Psyché Romans, de Les îles s’enfuirent, quatrième de la série « Les Atlantides ».
Parution, par le Club des Amis de Maryse Choisy, du livre de Bernard Guillemain, Maryse Choisy ou l’amoureuse sagesse.
Les Harems de Soliman. Sinan le bâtisseur, de Veronica de Osa, paraît aux Nouvelles Éditions Latines avec un « Épilogue  » de Maryse Choisy.
La parution de Psyché s’interrompt à la fin de l’année.

1963 — Parution de Exercices de yoga.
Parution, aux Éditions Universitaires, de Teilhard et l’Inde.
Réapparition de la revue Psyché pour un numéro spécial consacré à René Laforgue, mort l’année précédente.

1965 — Parution, aux Editions du Mont-Blanc, de L’Être et le silence.
Troisième voyage en Inde, à Delhi et dans les Himalayas.
Février : participe, à Delhi, au troisième congrès de la World Fellowship of Religions.
Juillet : fonde l’Alliance Mondiale des Religions (A.M.R.), « pour travailler au rapprochement des hommes religieux de toute appartenance ».

1966 — Parution, aux Editions du Mont-Blanc, de Moïse.
Premier colloque de l’A.M.R.

1967 — Janvier : deuxième colloque de l’A.M.R., sur le thème de « La survie après la mort ».
Reçoit le Prix Lamennais pour Moïse.

1968 — Parution, aux Éditions du Mont-Blanc, de Mais la Terre est sacrée…
Janvier : troisième colloque de l’A.M.R., sur le thème des « Anges, démons et êtres intermédiaires »

1969 — Organise à Paris une conférence du swami Chidananda, rencontré lors de son voyage en Inde de 1952.
Janvier : quatrième colloque de l’A.M.R., sur le thème de « Les songes et les rêves ».

1970 — Parution, aux Éditions EP, collection En Marge, de La Guerre des sexes.
Quatrième voyage en Inde. A Dharmsala, elle rencontre le Dalaï Lama.
Janvier : cinquième colloque de l’A.M.R., sur le thème de « Les apocalypses et la fin des temps ».

1971 — Publication, aux Éditions du Mont-Blanc, de Mes enfances, mémoires (1903-1924).
Janvier : sixième colloque de l’A.M.R., sur le thème de « La signification des rites ».

1972 — Janvier : conférence sur « L’Occident devant l’apport spirituel de l’Inde » (Institut d’herméneutique).
Septième colloque de l’A.M.R., sur le thème de « Les lieux sacrés ».
Septembre : participation à l’émission Aux frontières de la vie avec Raymond Abellio, Gabriel Marcel, le Dr Larcher, Michel Random.

1973 — Cinquième voyage en Inde. Nouvelle rencontre avec le Dalaï Lama, qui donnera le livre de dialogues paru l’année suivante.

1974 — Publication, aux Éditions du Mont-Blanc, de Potala est dans le ciel, dialogues avec le S.S. Dalaï-Lama.
Décembre : neuvième colloque de l’A.M.R., à Paris, sur le thème de « Le serpent et les symboles ».

1975 — Préface à Belline, Un Voyant à la recherche du temps futur. R. Laffont, 1975.

1978 — Publication, chez Émile-Paul, de Sur le chemin de Dieu on rencontre d’abord le diable, mémoires (1925-1939).

1979 — 21 mars : décès. Obsèques le 27 à Hennequeville-Trouville, cérémonie religieuse par le R.P. Riquet en l’église de Saint-Honoré d’Eylau..